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Page:Mémoires de Charlotte Robespierre sur ses deux frères.djvu/167

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—t1ha— :

ment! Wous y verriez avec la preuve de mon ina ©

nocence, que rien ne peut en effacer F’attachement tendre cui me lic a.vous ,.et que c’est le seul sen- timent auquel je rapporte toute mes affections. Sans cela me plaindrai-je de votre haine? qué

m’importe a moi d’étre haie par ceux qui me sont

indifférens et que je méprise? jamais leur souve-_

nir ne viendra me troublers mais étre -haie de mes frércs, moi, pour qui c’est un besoin de les chérir , c’est la seule chose qui puisse me rendre

-aussi malheurcuse que je Ie suis.

~ Que cette passion dela Aaine doit étre affreuse,

puisqu’elle vous aveugle au point deme calomnier _

auprés de mes amis! « Cependant n’espérez’ pas « dans votre délire pouvoir me faire perdre l’es- « time de quelques personnes vertueuses, unique « bien qui me reste. Avec une conscience pure, « pleine d’une juste) confiance dans ma vertu, je « peux vous défier d’y porter’ atteinte, et j'ose « vous dire quauprés des’ gens de bien qui me « connaissent, vous perdrez votre réputation

« plutét que ede nuire a la mienne.»

a a ae