térietr , pour y recevoir les soins que nécessite impérieusement la maladie chronique du Coeur dont je suis attaqué.
Pour donner une idée du dégré d’intimité qui existait entre Charlotte Robespierre et moi , je publie ala fin de ses Mémoires la copie d’une lettre qui me fut adressée par elle I’hiver dernier, en réponse 4 une lettre de moi dont je dois taire le contenu. (1)
Depuis la tragique journée du 9 thermidor , la
santé de Charlotte Robespierre avait presque
constamment donné des craintes au petit nombre d’amis qui Jui étaient restés fidéles. Accablée de maux et d’infirmités , elle ne tenait a la vie que par un fil; et sans- les soins de mademoiselle Mathon, je ne fais aucun doute que depuis long- temps elle aurait cessé de compter au nombre des vivans. Lorsque je la connus, elle était bien souf- frante et bien cassée; je m’apercus avec une vive douleur que ses traits s’altéraient de j Jour en jour d’une maniére effrayante , et que le moment ap-
prochait ou il ne me resterait plus delle qu'un”
' souvenir. ; | Elle fut dans ses dernitrs jours ce qu’elle avai, toujours été. Les maux aigua, dont elle était sans
(1) Poir Picces justificatives , n° 3.