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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/122

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XVII

LA BLANDIN, MON INTENDANTE, GRANDE CONFIDENTE DU DUC. — LE DUC JEAN ET DE ROUVRAY. — JALOUSIE DU DUC. — SES IDÉES SUR LE PROGRÈS À L’ÉTRANGER ET EN FRANCE.


En ces temps-là, la Blandin était mon intendante, mon altera ego, comme exigeait que l’on dît, dans l’espèce, un ex-normalien latiniste dévoyé quelque temps chez moi. Bref, elle remplissait les fonctions de femme de confiance, de demoiselle de compagnie, — je dis demoiselle par respect pour la locution : le mot dame n’allait pas du tout.

On a parlé de cumulards, sous l’Empire et l’expression était familière à Napoléon III. À ce compte, la Blandin était une fière cumularde.