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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/125

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MÉMOIRES

être, mais dépourvus de bienveillance ; la seconde, relative à certain malentendu, dans lequel, je puis le dire aujourd’hui, il n’y avait pas eu faute de ma part :

« Il est vraiment des choses si désagréables qu’elles ne peuvent être passées sous silence. J’ai appris tout ce qui a eu lieu au dernier dîner que tu as donné, samedi dernier, je crois, à tes amis et amies, le monsieur qui est venu, la scène qui a éclaté, etc., tout, tout…

» Autre chose : ce soir, je sais que tu attends un de tes amis qui a demandé un congé sans doute pour venir te voir. Tu te passeras bien facilement de moi. »


Vendredi, 3 heures.

« Je t’adore, tu le sais, tu ne peux en douter et c’est bien vrai ; mais ta conduite, ma Pearl chérie, est fatale. Tu ne sauras jamais par où j’ai passé dans ces dernières heures. Te voir pour te perdre encore est au-dessus de mes forces, et nous mènera à quelque extrémité.