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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/154

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DE CORA PEARL

nance parfaite, l’Empereur semblait prendre un malin plaisir à contrarier sur ce point les susceptibilités féminines d’une éducation très espagnole.

Ces piqûres amusaient le duc : il en causait souvent en petit comité. C’était là, du reste, qu’il aimait à se mettre à l’aise.

Très entier, presque brusque, il haussait les épaules pour une simple divergence d’opinion, lui refusant l’honneur de la réplique, mais s’il rencontrait une objection crânement posée, il reprenait la discussion, sur nouveaux frais et avec un grand calme, employant tout ce qu’il avait de persuasion à ranger à sa cause son contradicteur. Ce qui était dur en lui, c’était l’écorce ; la moindre entaille révélait une grande délicatesse de procédés.