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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/161

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MÉMOIRES

t’est difficile. Quand je songe que pour le moindre déplacement il te faut peut-être 15 ou 20 mille francs ! »


3 février 1871.

« L’autre jour mes pauvres domestiques et piqueurs de Meudon, où ils avaient été faits prisonniers, ont été renvoyés ici à Mayence ! Cela m’a rappelé nos jolies chasses. J’ai bien pensé à toi. »


10 novembre 1871.

« Tu sais qu’à Rome il y a des chasses au renard superbes !… Tu aimes les petits chiens, l’un est une délicieuse petite bête, je m’occupe d’elle aussi à présent dans mes environs : ce sera facile.

» Réponds-moi… Cela me fait toujours si grand plaisir ! D’abord ton papier a ton odeur ! Si on pouvait avoir quelques jours de plaisir et d’oubli ce serait bien bon. Il fait si beau ! »


28 août 1871.

« Probablement dans quelques jours j’irai à Londres pour deux ou trois semaines, pas plus,