Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
164
MÉMOIRES

possible, mets en sûreté le plus possible, et crois que des événements ne sont pas loin. »

« J’ai des affaires qui ne marchent pas, ou marchent mal. Il n’est cependant pas impossible que j’aille pour quelques jours sur le bord de la mer. L’eau froide lave les ennuis, et alors, je tâcherai de te voir. Restes-tu à Paris ou à Maisons par cette chaleur lourde ? Ce n’est pas commode de se voir en France, où j’ai tous les désavantages de l’évidence sans les bénéfices. À ce point de vue, il n’y a pas à regretter ton absence pendant mon dernier séjour. »

22 novembre 1871.

« J’ai aussi peu d’agrément que toi, seulement je suis malade et trouve que la sonnette du médecin est aussi ennuyeuse que celle des créanciers. J’ai repris mes maudites fièvres. De jour en jour je veux partir et j’ajourne. »

« J’ai écrit hier un mot à A. Le brave garçon fait toujours la même chose : il m’écrit pour venir, je lui dis : Oui, avec plaisir. Alors, il répond pour ajourner. Il est probable qu’il