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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/270

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XXXII

LE DUC DE NABAUD PREND MON PARTI. — UNE MISSIVE DE MA CONCIERGE — OFFRES GÉNÉREUSES ET DÉSINTÉRESSES DU DUC À MON RETOUR.


Je dus à mon expulsion la connaissance du duc de Nabaud : il était alors avec Alméda. La mesure rigoureuse qu’on venait de prendre à mon égard l’avait outré. Il était de ceux qui n’ont pas peur de protester contre la violence, et se rangent instinctivement du côté des victimes. Sa grande fortune, la considération dont il était entouré, lui permettaient l’indépendance. On ne lui donnait pas de soufflets — très certainement, et pour cause — mais il disait aux gens leur fait, se constituant au besoin vengeur des