Aller au contenu

Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
44
MÉMOIRES

quelques jours que je ne suis pas bien, je souffre tous les jours de maux de têtes et de vomissements : c’est ennuyeux, et cela me met d’une humeur massacrante. Ajoute à cela qu’il n’y a pas une femme, et tu conviendras que ma vie n’est pas gaie ici.

» Adieu, chère, mille baisers, je reste ton ami.

» Je t’envoie la photographie que tu m’as demandée, j’espère que tu la trouveras ressemblante. Je m’ennuie beaucoup ici, comme tu penses bien ; je chasse tant que je peux, c’est ma seule distraction ; et je compte encore le faire, pendant tout le reste de la saison. »


2 Décembre 1884.

« Je vous suis bien reconnaissant, ma chère Cora, pour votre aimable proposition, vous êtes bien bonne de vous apitoyer sur un naufragé qui a besoin de sympathie. Je pars pour Caen samedi soir et j’y resterai jusqu’à lundi, après les courses, mais je ne reviens à Paris qu’après les courses de Deauville qui se ter-