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Page:Mémoires de Cora Pearl, Ed. Levy, 1886.djvu/52

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VIII

EN PATINANT. — MORAY M’INVITE À L’ALLER VOIR À LA RÉSIDENCE. — UNE GRANDE DAME JALOUSE DE GALLEMARD.


Ce fut au Bois de Boulogne, en décembre, par quatre degrés au-dessous de zéro que je fis la connaissance de Moray, en patinant. Je disparaissais sous les fourrures. Moray vint me parler.

— Cora sur la glace ? me dit-il, quelle antithèse !

— Eh bien, fis-je, puisque la glace est rompue, offrez-moi un cordial.

— C’est tout mon désir.

Nous entrâmes dans le café. Ensuite il me prit par le bras, et m’entraîna sur le lac à quelque distance.