ment le comte et la comtesse de Paris, le duc d’Alençon, les princes et princesses de Saxe-Cobourg-Gotha.
La présence des princes d’Orléans était l’événement de cette réception.
C’était le troisième dîner offert par M. Thiers, l’orléaniste président de la République ; après ce fut Mac-Mahon, le maréchal de l’Empire et plus ça changeait, plus c’était la même chose.
Nous ne pensions pas au voyage avec amertume. Ne valait-il pas mieux ne plus voir, en effet ? Je devais trouver bons les sauvages après ce que j’avais vu ; là-bas, je trouvai meilleur le soleil calédonien que le soleil de France.
Ma mère, encore forte, était chez sa sœur, je la savais bien ; j’attendais donc sans voir sous son calme, comme je l’ai vue depuis, sa peine muette et terrible.
Comme au temps où j’étais pensionnaire à Chaumont, elle m’apportait des gâteries de mère ; ma tante demeurait avec elle, tout près, à Clefmont.
Pauvre mère, combien ses vieilles mains m’annoncèrent de petits envois, à Clermont, encore l’année dernière !
Un an après ma condamnation, mon oncle expiait encore sur les pontons le crime de m’a-