Page:Mémoires de Louise Michel.djvu/325

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

De là, quelqu’un que Mme Rastoul devait prévenir m’eût fait passer sur le courrier.

Une fois à Sydney, j’aurais tâché d’émouvoir les Anglais par le récit des hauts faits d’Aleyron et Ribourt, et j’espérais qu’un brick, monté par de hardis marins, reviendrait avec moi chercher les autres.

Faute de quoi je serais moi-même revenue.

C’est notre boîte qui n’est plus revenue ; et j’ai su en passant au retour par Sydney, de Mme Rastoul maintenant Mme Henry, que c’est au moment où je devais recevoir l’avertissement convenu pour effectuer notre projet que lettre et boîte ont été livrées.

J’ai toujours ignoré pourquoi l’administration de la Nouvelle-Calédonie ne m’en parla jamais.