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DE SUZON.

CONCLUSION.

Dès que j’eus fini la lecture des Mémoires de ma chere Suzon, je prévins les réflexions qu’alloit sûrement faire mon cher Comte, en lui diſant que la fin malheureuſe de mon amie m’inſtruiſoit plus que tout ce qu’on pourroit me dite, & qu’elle n’étoit qu’une ſuite de la conduite qu’elle avoit menée pendant toute ſa vie. Ses foibleſſes, lui dis-je, ſeront continuellement devant mes yeux, pour m’apprendre à être en garde contre les miennes. Je jure, en un mot, par l’amour ſincere que j’ai pour vous, & par la reconnoiſſance éternelle que je vous ai vouée, de vous demeurer toujours fidelle, & n’avoir jamais d’autre volonté que la vôtre. Je lui ai tenu parole, & je coule des jours paiſibles dans le ſein d’un ami qui m’eſtime & qui m’aime.


Fin des Mémoires de Suzon.