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heureuse de mon amie m’instruisait plus que tout ce qu’on pourrait me dire, et qu’elle n’était qu’une suite de la conduite qu’elle avait menée pendant toute sa vie. Ses faiblesses, lui dis-je, seront continuellement devant mes yeux, pour m’apprendre à être en garde contre les miennes. Je jure, en un mot, par l’amour sincère que j’ai pour vous, et par la reconnaissance éternelle que je vous ai vouée, de vous demeurer fidèle et n’avoir jamais d’autre volonté que la vôtre. Je lui ai tenu parole, et je coule des jours paisibles dans le sein d’un ami qui m’estime et qui m’aime.


fin des mémoires de Suzon.