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Page:Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse - 1901 - tome 1.djvu/65

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ÉTUDE DES SPECTRES D’ABSORPTION.

pour tâcher de caractériser les matières colorées par leur spectre d’absorption, mais aussi pour étudier le changement des spectres sous l’influence de la déformation ou complication de la molécule dans les corps organiques.

MÉTHODE DU DIAMÈTRE RECTILIGNE :

IL ne fallait pas se contenter de noter les bords apparents de la bande ; nous avons montré que cette méthode conduit à de graves erreurs, par exemple pour la bande rouge que présentent les indophénols en solution alcoolique ou éthérée. D’ailleurs, il est des cas où la bande noire se présente simplement comme un « nuage » sans limites apparentes.

Nous avons employé la méthode la plus naturelle, la méthode photométrique et déterminé, de part et d’autre de la bande, les points qui correspondaient à la même absorption. En repérant ces points sur le micromètre oculaire, nous avons obtenu : 1° des positions 74 n’43 R° 79 1’a, deux points plus rapprochés : 3° n3 #’3, deux points encore plus rapprochés.

Aux points 2% #’, correspondait une intensité L ;

Aux points 7% #9, une intensité I ;

AUX points %3 %’3, une intensité Is.

Nous avons construit la courbe des intensités I en fonction de 7, et réuni également par une courbe les milieux des cordes parallèles à l’axe des abscisses qui correspondent à l’intensité 14. à l’intensité I, à l’intensité Le, etc.

Le milieu de ces corps est une droite quand les points #4 et n’, ne sont pas extrêmement éloignés.

L’intersection de celte droite avec la courbe a déterminé le point de minimum de transparence.

L’expérience nous à montré que ce point, pour les corps étudiés, était invariable, ne dépendait pas de la concentration, ni de l’épaisseur de la matière absorbante.