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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/499

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lunaires ne peuvent fournir, sur le temps qu’il fera, que des probabilités et non des prédictions.

Le baromètre n’est pas un indicateur plus fidèle ; la pluie commence à tomber, lors même que la colonne de mercure est à son maximum de hauteur : à la vérité, si la pluie doit avoir une certaine durée, on voit cette colonne descendre, non par degrés, mais par des alternatives d’abaissement et d’élévation, et elle ne se relève, définitivement, qu’au moment où le météore va cesser.

Il pleut aussi par tous les vents ; mais dans l’immense majorité des cas, la pluie coïncide avec ceux d’ouest, du sud-ouest et du sud. En hiver, la neige tombe par les vents du nord-ouest, du nord et du nord-est. Au commencement du printemps et à la fin de l’automne, par ceux du sud et de l’est ; à ces époques, ces derniers vents sont très-froids, parce qu’ils ont traversé les montagnes des Vosges, alors couvertes de neige.

De ce qui précède, il faut conclure que, dans l’état actuel de la science, la météorologie n’offre, encore, aucun moyen de connaître le temps qu’il fera, même à une époque très-rapprochée.