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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1863.djvu/708

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musée de Copenhague[1] ; un second existe dans la collection de M. le baron de Morogues[2] et un troisième au musée zoologique de La Rochelle[3].

Il y a quelques années, mon collègue, M. Nicklès, m’apporta un petit œuf, dont le grand axe mesurait 16 millimètres et le petit 10 seulement. Cet œuf liliputien, parfaitement encroûté de calcaire, s’était échappé d’un œuf de grosseur ordinaire au moment où on cassait ce dernier pour l’employer à un usage culinaire.

La Faculté des Sciences possède, dans ses collections, une pièce bien plus remarquable en ce qu’elle porte avec elle la preuve irrécusable de l’existence d’un œuf complet, de grosseur presque ordinaire, inclus dans un œuf plus grand[4]. L’œuf extérieur a la forme d’un ellipsoïde allongé ; son grand diamètre est de 0m,089 et son épaisseur est de 0m,055. Sa coquille

  1. Voy. l’Institut du 5 février 1862, p. 42.
  2. Revue et magazin de zoologie, t. 5 (1853), p. 287. (Notre figure 1 indique la coupe longitudinale des deux œufs.)
  3. Revue et magazin de zoologie, t. 5 (1853), p. 288.
  4. Ces mêmes collections renferment encore : 1o Un œuf de grosseur ordinaire, pondu par une poule cochinchinoise, et déprimé sur deux faces opposées dans le sens de son petit diamètre, de telle sorte que sa coupe transversale représente une ellipse ; 2o Un petit œuf aussi de poule remarquable par une constriction circulaire transversale, qui lui donne presque la forme d’un bissac (figure no 2) ; 3o Un œuf de la même espèce animale fortement atténué dans une de ses moitiés (figure no 3).