la bouche. Cette écume n’est pas constituée par la salive seulement, et la membrane muqueuse de la bouche et celle des bronches semblent aider par leurs sécrétions propres à la production anormale de cette écume. En traitant des faits relatifs à la respiration, j’ai indiqué que ce phénomène avait été noté après les éthérisations rectales, comme après les inhalations de l’agent anésthésique.
§ 4. Sécrétion du lait.
L’unique observation faite sur la sécrétion du lait envisagée sous le rapport de l’action physiologique du liquide sécrété se rapporte à une expérience tentée sur un animal. De cette expérience il résulte que les propriétés physiologiques du lait sécrété et donné comme aliment ne sont point influencées d’une manière toxique par une anésthésie profonde, poussée jusqu’aux dernières limites compatibles avec la vie.
III.
Résumé des faits relatifs à l’action de l’Éther et du Chloroforme sur la sécrétion urinaire.
Pendant la période d’excitation musculaire déterminée par l’éther ou par le chloroforme, et sous l’influence du cathétérisme pratiqué durant cette période, l’émission de l’urine a eu lieu en jet, par suite de contractions