sur la région lombaire jusqu’à environ 4 doigts de la colonne vertébrale. Le tissu cellulaire graisseux sous-jacent était enflammé, en certains points, à la profondeur de 6 à 7 lignes, et moins épais que celui de la partie opposée de l’abdomen. Il y avait, à la partie latérale et supérieure de la cuisse gauche, plusieurs brûlures contiguës, de l’étendue de la paume de la main environ, au total ; quelques autres encore, plus petites, sur le même nombre. Le métacarpe et les doigts de la main gauche, notamment les trois derniers, étaient atteints tant à leur partie interne qu’à leur partie externe, sans que les tendons ou les articulations fussent à découvert. Cependant, en incisant la peau, on trouva les tendons fléchisseurs de l’annulaire et du petit doigt « un peu racornis. » La plus grande partie des escarres n’était pas détachée ; les parties dénudées étaient d’un rouge vif, mais sèches et arides. — Les cuisses et les jambes surtout étaient infiltrées. On y voyait quelques phlyctènes. L’épiderme s’en détachait facilement, ainsi qu’au dos, où il y avait quelques taches gangréneuses. L’épiploon était privé de graisse, quoique le tégument abdominal eut encore, en certains points, 3 pouces d’épaisseur. La rate, d’un noir foncé, se réduisait en pulpe sous la pression du doigt. Il en était de même du poumon gauche, qui offrait des adhérences, du grand et d’une partie du petit lobe du foie, qui offrait aussi des adhérences très-fortes « mais anciennes » dans presque toute sa circonférence. La vésitude biliaire était vide,
Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1864.djvu/249
Apparence
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 121 —