gent sur l’axe de l’inflorence et conservent ainsi les traces d’une bractée supprimée.
Dans le Sinapis arvensis L. j’ai vu à la base de la grappe jusqu’à cinq bractées décroissantes, et dont les plus petites étaient placées à une hauteur plus ou moins grande sur le pédoncule. De ces bractées supra-axillaires naissent aussi trois côtes qui se prolongent sur le pédoncule et ensuite sur l’axe de l’inflorescence, comme on le voit relativement à la tige sur toutes les feuilles caulinaires. Ces bractées plus ou moins rudimentaires, sont donc soudées au pédoncule dans une étendue plus ou moins grande. Elles disparaissent, il est vrai, sur les autres pédoncules qui, bien qu’aphylles donnent naissance aux trois mêmes côtes descendantes.
La moitié des fleurs de l’Erysimum ochroleucum DC. est quelquefois pourvue de bractées placées, les inférieures à l’origine du pédoncule, et les autres plus haut ; il en sort une côte saillante, prolongement descendant de la nervure médiane, mais qui n’existe pas au-dessus de la bractée quelle que soit sa position en hauteur à la face externe du pédoncule. Cette côte sort encore de la base de ce dernier organe, lorsqu’il est aphylle, absolument comme si la bractée existait. Chacune des feuilles caulinaires la produit de même, ce qui rend la tige anguleuse.
L’Iberis sempervirens L. offre aussi assez fréquemment des faits analogues au précédent et plus démons-