rymbe ; elles sont par ce fait moins comprimées que les autres et d’autant moins qu’elles sont plus extérieures, circonstance qui influe sur leur développement relatif. Si dans quelques Sisymbrium toutes les fleurs conservent leur bractée, c’est que, pendant leur développement successif, l’axe s’accroît en longueur, ce qui sépare plus tôt les fleurs les unes des autres presque au fur et à mesure qu’elles se forment, de telle sorte qu’elles ne sont jamais bien nombreuses à la fois au sommet de l’inflorescence et les bractées subissent ainsi une compression évidemment moindre. Enfin lorsque ces organes appendiculaires se produisent sur la grappe après une interruption, comme nous en avons cité deux exemples, il est vraisemblable qu’il y a eu dans l’allongement de l’axe de l’inflorescence un excès de développement momentané ; mais nous n’avons pu le constater par l’observation directe. Ces faits sont trop rares pour qu’on puisse les prévoir et les observer en temps opportun.
La soudure évidente de la partie inférieure et médiane de la face interne de la bractée avec la base du pédoncule, constatée dans quelques-uns des faits que nous avons cités, nous conduit par analogie à admettre qu’il en est de même lorsque la bractée, au lieu d’être insérée sous le pédoncule, semble naître à une hauteur plus ou moins grande sur le pédoncule lui-même et que cette disposition résulte d’une soudure plus complète,