par l’axe de l’inflorescence, l’autre qui passant également par l’axe floral est perpendiculaire au plan précédent. D’une autre part, la différence fréquente de forme que présentent deux des sépales avec leurs congénères, ne permet pas de considérer les fleurs des Crucifères, comme étant rigoureusement régulières ; dans quelques genres même, dans les Iberis, par exemple, elles sont franchement irrégulières. Nous rechercherons plus loin à quoi tient cette quasi-irrégularité dans certains cas et cette irrégularité plus prononcée dans d’autres.
Mais il est un autre genre de symétrie, c’est celle qui tient aux rapports de position des parties constituantes des divers verticilles floraux et qui est basée sur la loi d’alternance. L’étude de cette autre symétrie florale a beaucoup occupé les botanistes et la fleur des Crucifères a surtout exercé leur sagacité. La difficulté d’expliquer la présence des étamines courtes a enfanté de nombreux travaux et des théories très-différentes.
De Candolle, le premier, s’est occupé de cette question. Il suppose que l’état primitif pourrait être une fleur munie de 4 sépales, 4 pétales, 4 étamines ; mais que les fleurs naissant 3 à 3 et se soudant, il y a avortement des deux fleurs latérales sauf une étamine. Il se fonde sur une observation faite par Auguste Saint-Hilaire qui a trouvé des individus de Cardamine hirsuta L. dans lesquels les étamines latérales étaient changées en