grand nombre de fleurs au sommet de l’axe de l’inflorescence et que cet axe s’allonge plus lentement. Il nous a paru, après de nombreuses observations, que l’aplatissement plus ou moins sensible du bouton floral était en rapport avec ces circonstances. Dans le Tetrapoma barbareæfolium Turcz., ce bouton est à peu près ovoïde, du moins au moment où l’anthèse est proche ; mais les fleurs, même à leur origine, ne sont jamais simultanément nombreuses au sommet et les pédoncules, ainsi que la grappe, s’allongent assez rapidement.
Le calice nous offre souvent dans ses sépales une dissemblance assez saillante. Les sépales latéraux ou valvaires sont souvent bossus et semblent même quelquefois être insérés un peu plus bas que les sépales placentairiens (Syrenia, Lunaria, Cheiranthus, Raphanus, Biscutella auriculata, etc.). Mais cela tient au développement et à la direction des glandes des étamines courtes et à l’abscence ou à la petitesse des glandes placées en dehors des étamines longues. Le calice est au contraire égal à la base lorsque les quatre glandes de l’androcée sont à peu près également développées, comme on l’observe dans les Crambe, Alliaria, Diplotaxis, etc. Si les sépales placentairiens semblent, lorsque le bouton floral est manifestement déprimé, insérés un peu plus haut que les valvaires, ce qui est rendu plus apparent encore par les bosses dont est