pothèses qui ont avant tout pour but pratique de fixer les idées et de faciliter le langage scientifique. Mais les lois qui régissent les phénomènes palpables de la lumière sont incontestables ; elles sont et seront éternellement les mêmes, partout et dans toutes les circonstances.
Quand on voit ces lois observées, non-seulement pour notre système planétaire, mais encore pour tous les systèmes de l’univers, on se demande comment dans un petit coin de la terre les passes d’un magnétiseur pourraient arriver à les troubler. S’il y a orgueil à croire que l’homme connaît dans l’état actuel de la science tous les secrets de la nature, l’orgueil me paraît à moi doublé de blasphème chez ces hommes qui, sous prétexte d’exalter la toute-puissance de Dieu l’a baissent jusqu’au niveau de leur maladive imagination. La puissance n’est pas dans le désordre et le chaos. Dieu me parait bien plus grand lorsque je le vois établir d’une manière immuable une harmonie bien faite pour nous plonger dans l’admiration.
Dans l’idée de la transposition des sens, la raison vient se heurter non-seulement contre une difficulté physique, mais encore contre une difficulté physiologique, qui, elle, se rencontre à la fois dans la vision et dans les autres sensations. En effet, en accordant au tégument cutané le pouvoir de remplacer l’œil et l’organisation si complexe de l’oreille, cette supposition