ciens émérites, nous ne nous sommes pas refusés à alléger la fatigue qu’il ressent, à l’affranchir d’une assiduité pénible.
Dans cette ruche d’abeilles, selon la métaphore usitée, au sein de cette assemblée laborieuse, dont vous devenez membre actif, les uns retracent les luttes instructives de l’histoire des hommes ou étalent à vos yeux les merveilles de celle de la nature ; on y approfondit l’art de guérir, la physique et la chimie ; on y fonde de savantes formules sur l’électricité et sur la mécanique rationnelle ; les uns explorent le labyrinthe de la métaphysique, sèment les bienfaits d’une saine morale, rouvrent les sens aux sourds, cultivent l’archéologie, l’art splendide des monuments ; les autres, dans de diserts éloges dépeignent la vie privée des hommes qui ont marqué, ou, fidèles à l’étude des chefs-d’œuvre d’Athènes et de Rome, en réveillent le génie, se livrent à la critique des créations modernes, nous captivent par le charme des vers, ou enfin, inaugurant une ère nouvelle, transportent des bords du Gange les antiques poëmes de l’Orient et la sagesse des Brahmes. Voilà le tableau varié qui peut se dérouler devant vous.
Vous vous rangez, Monsieur, parmi les doctes médecins, principalement comme savant physiologiste. Vos consciencieuses expériences présentent la précision et la sage circonspection d’un travail net et scrupuleux.
Dans vos Recherches sur le siége et l’origine de