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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/192

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sur le phosphore noir.

se dissoudre, à l’exception d’un léger précipité noir qui se rassemble dans l’extrémité effilée. Je décante alors la presque totalité de la solution et je traite le résidu dans une petite capsule avec quelques gouttes d’acide azotique. Après évaporation à siccité, je reprends par un peu d’eau acidulée par de l’acide chlorhydrique. Or, ce liquide étant déposé sur une lame de verre, ne tarde pas à y produire une tache mercurielle des plus évidentes.

S’il en est ainsi, on peut se demander pourquoi les autres corps étrangers qui souillent le phosphore n’y produisent pas le même phénomène physique. C’est un fait que je ne me charge pas d’expliquer. Toutefois je présume que cela tient à ce que le mercure est susceptible d’un degré de divisibilité que n’atteignent pas les autres corps.