Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/203

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où les notations telles que représentent les mêmes quantités que dans le no 3, et sont des fonctions de etc., indépendantes du temps.

Ces formules sont dues à M. Lagrange, qui les a données dans son premier Mémoire sur la Théorie générale de la variation des constantes arbitraires[1]. Elles coïncident avec les précédentes, lorsque les mobiles sont libres et indépendans entre eux ; mais, dans le cas général, elles en different par la forme des coëfficiens des différentielles etc., qui sont exprimés dans les unes, au moyen des variables, indépendantes, et dans les autres, au moyen des coordonnées des mobiles. Il existe d’autres formules, inverses de celles de M. Lagrange, qui donnent directement les différentielles etc., au moyen des quantités etc., et que l’on obtient de la manière suivante.

(9) En ayant égard aux nouvelles forces, ajoutées à celles qui agissaient primitivement sur les mobiles, les équations du mouvement du no 3 deviendront

(7)

On désigne ici par les coefficiens de etc., dans la quantité du no 6, quand on y exprime les coordonnées des mobiles en fonctions des

  1. Mémoires de la Ire Classe de l’Institut, année 1809.