tiques de cette planète ; cependant on peut aussi les remplacer par six constantes quelconques, dont ces élémens soient des fonctions déterminées ; et l’on verra bientôt l’avantage qui en résultera. Nous regarderons donc n comme une fonction du temps introduit par les coordonnées des planètes perturbatrices, du moyen mouvement de la planète troublée, et de six constantes arbitraires, relatives à cette planète, que nous choisirons à volonté. D’après cela, nous représenterons un terme quelconque de son développement par
étant un nombre entier ou zéro ; désignant un arc proportionnel au temps, qui provient des coordonnées des planètes perturbatrices, en sorte que le coëfficient ne contient pas les constantes relatives à la planète troublée[1] ;
- ↑ Dans la théorie ordinaire des perturbations, où l’on ne considère que l’action isolée d’une planète sur une autre, cette quantité est un multiple du moyen mouvement de la planète perturbatrice ; de sorte que si l’on représente ce moyen mouvement par et par un nombre entier quelconque, on a En concevant tous les termes du développement de qui dépendent des mêmes multiples de et réduits à un seul terme, celui-ci se décomposera en quatre autres, savoir :
et étant des nombres entiers positifs ou zéro, et des fonctions inconnues des élémens elliptiques des deux planètes. Or la valeur de chacun de ces quatre coëfficiens pourra toujours s’exprimer au moyen d’une intégrale double. Pour déterminer par exemple, on aura
désignant le rapport de la circonférence au diamètre, et les intégrales