Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/365

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Or, cette équation n’ayant que trois variations de signes, elle ne peut avoir au plus que trois racines réelles et positives elle en a affectivement trois dont voici les valeurs approchées :

On trouve, pour la plus petite,

La valeur de qu’on en déduit est moindre que celle qui répond à la première station que nous venons de déterminer ; et l’on a pour la profondeur à laquelle a lieu le premier maximum de vîtesse, à un instant donné,

en sorte que ce maximum se propage d’un mouvement uniformément accéléré, sous une vîtesse qui surpasse le double de celle des corps pesans. La grandeur de ce même maximum, déduite de l’équation est

La seconde racine de notre équation est comprise entre et sa valeur approchée est d’où l’on conclut

ce qui montre que le second maximum de vîtesse a lieu entre les deux stations de la molécule fluide, et qu’il se propage avec une accélération qui n’est pas le quart de celle des corps pesans. Ce second maximum doit être une quantité positive ; et, en effet, on a d’après l’équation