l’étendue de l’échelle thermométrique ; cette dissolution diffère donc de la première, non-seulement par le degré de sa concentration qui la rend plus visqueuse, mais encore probablement par l’intensité de l’action qu’elle est susceptible d’exercer sur la surface intérieure du tube.
Voulant connaître de nouveau ce qui aurait lieu dans une dissolution moins concentrée, j’ai ajouté un litre ½ d’eau à celle qui venait d’être mise à l’épreuve ; ainsi trois litres d’eau tenaient en dissolution ¾ de kilogramme de nitrate de potasse ; cette liqueur a été chauffée à 80 degrés et l’ayant laissée refroidir graduellement on a observé de dix en dix degrés les durées de l’écoulement d’un quart de litre.
Le tableau n° XVI présente les résultats de ces observations.
NUMÉROS des expériences. |
DEGRÉS du thermomètre. |
DURÉE en secondes de chaque expérience. |
1. | 14 ½. | 605. |
2. | 20. | 539. |
3. | 30. | 463. |
4. | 40. | 396. |
5. | 50. | 351. |
6. | 60. | 318. |
7. | 70. | 285. |
8. | 80. | 264. |