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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/16

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fort compliquée, elle n’est pas propre à être prise pour étalon de mesure, comme on l’a fait récemment en Angleterre ; puisqu’il faudrait, pour la fixer dans l’avenir, définir jusqu’à la place même où l’expérience aurait été faite ; encore en admettant, ce dont nous n’avons aucune certitude, que l’intensité de la pesanteur se conserve à perpétuité dans chaque lieu sans altération.

Mémoires lus par M. Fourier.

M. le baron Fourier a lu deux Mémoires : 1o Mémoire sur la distinction des racines imaginaires, et sur l’application de théorèmes d’analyse algébrique aux fonctions appelées transcendantes, et spécialement aux questions de ce genre qui appartiennent à la théorie de la chaleur ;

2o Mémoire sur les températures du globe terrestre et des espaces planétaires.

PHYSIQUE.
Observations météorologiques faites à l’Observatoire de Paris.

M. Bouvard a présenté à l’Académie un Mémoire sur les observations météorologiques faites à l’Observatoire de Paris.

Les observations que l’auteur s’est proposé de faire connaître et de discuter sont au nombre de plus de cent mille, tant barométriques que thermométriques. Elles ont été faites régulièrement et jour par jour, sans interruption, au lever du soleil, à 9 heures du matin, à midi, à 3 heures et à 9 heures du soir.