Avant de traiter la question qui est l’objet principal de cette note, je discuterai, dans un premier article, une objection proposée plusieurs fois par M. Poisson, et que ce savant géomètre a reproduite récemment dans un écrit présenté à l’Académie.
Pour résoudre la question du mouvement de la chaleur dans le cylindre solide, j’ai appliqué un théorème d’analyse algébrique à l’équation transcendante propre à cette question. M. Poisson n’admet point cette conséquence. Il ne se borne pas à dire que l’on n’a point encore publié la démonstration de ce théorème, en faisant connaître qu’il s’applique aux équations transcendantes ; il soutient que l’on arriverait à une conclusion fausse si l’on étendait cette proposition à l’équation exponentielle
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