les circonstances initiales étant identiques, les vapeurs devront suivre aussi la même loi, si l’on a soin d’établir la comparaison de manière que la distance des particules étant la même dans l’état primitif du fluide, elle se trouve encore égale après la condensation. On voit maintenant pourquoi les chaleurs latentes, mesurées comme on l’a fait jusqu’ici, n’ont paru soumises à aucune loi ; en les considérant sous ce nouveau point de vue, elles ne présenteront plus qu’un cas particulier de la loi générale que j’ai cherché à établir aujourd’hui :c’est ce que j’ai déjà vérifié, quoique d’une manière encore incomplète, sur des observations entreprises il y a plus de douze ans, mais que je ne publiai point alors, parce que, ne possédant pas encore la clef de cette théorie, mes recherches demeurèrent sans succès. Je me borne, au reste, à indiquer ici cette idée, que je développerai, avec tous les détails qu’elle mérite, dans la deuxième partie de ce travail.
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