plonge dans le liquide du petit tube est d’or ou de platine, afin de pouvoir étudier facilement les phénomènes de décompositions et de recompositions indépendamment de la réaction des oxides. Ce serait la seule marche à suivre pour découvrir ce qui se passe dans les composés organiques liquides, lorsqu’on y transporte au moyen de l’électricité, des corps capables d’enlever quelques-unes de leurs parties constituantes. On peut suppléer à ce défaut de réaction suffisante des liquides, en opérant avec l’appareil dont je vais donner la description, lequel permet d’éviter, quand on le veut, l’action des oxides métalliques qui se forment au pôle positif. Comme cet appareil est de nature à donner de nombreuses applications, j’entrerai dans quelques détails sur sa construction.
On prend trois bocaux (fig. 6) rangés sur la même ligne, à peu de distance les uns des autres : le premier est rempli d’une dissolution de sulfate ou de nitrate de cuivre, le second, d’une dissolution de la substance, sur les parties constituantes de laquelle on veut opérer des changements, et le troisième, d’eau rendue légèrement conductrice de l’électricité par l’addition d’un acide ou de sel marin. communique avec au moyen d’un tube recourbé rempli d’argile humectée d’une dissolution saline, dont la nature dépend de l’effet que l’on désire produire dans