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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/53

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land place, a pour longueur pouces de l’étalon de sir George Schuckburgh. Ayant comparé entre eux plusieurs étalons de yard (philos. Trans. de 1821), il a trouvé une différence si petite entre l’étalon de sir George Schuckburgh et celui de 1760, que l’on peut les considérer comme parfaitement identiques. Ce dernier, construit par Bird en 1760, est précisément celui qui, sur la demande de la commission des poids et mesures, a été adopté pour l’unité de longueur. C’est d’après ces différentes déterminations du capitaine Kater, que la loi définit le yard impérial comme il suit : Le pendule simple qui, dans le vide, à la latitude de Londres et au niveau des mers, bat la seconde sexagésimale de temps moyen par des oscillations infiniment petites, a pour longueur pouces.

Si l’étalon du yard impérial se perdait ou s’altérait, on ne pourrait pas le retrouver exactement par la mesure du pendule, en suivant seulement ces indications de la loi. Il faudrait nécessairement refaire les expériences du pendule à Londres dans l’endroit même où le capitaine Kater a fait les siennes ; car on sait maintenant que l’on peut trouver des discordances de à centièmes de millimètre dans les longueurs du pendule à secondes mesurées à une même latitude sous des méridiens différents.

L’unité de poids reconnue par la loi anglaise est la livre troy construite en 1758. Sir George Schuckburgh a donné, dans les Transactions philosophiques de 1798, le détail des expériences qu’il a faites avec un cube, un cylindre, et une sphère de cuivre qu’il pesait dans l’air et dans l’eau distillée, pour déterminer un étalon de poids. On ne peut élever aucun doute, dit le capitaine Kater (phil. Trans, de 1821), sur la