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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 11.djvu/20

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qu’il faut prendre pour poser solidement dans les rues d’une ville les conduites destinées à distribuer les eaux dans les différents quartiers, et il termine son mémoire en prouvant, des faits observés à Paris depuis plusieurs années, combien il est plus avantageux de poser ces conduites dans des galeries voûtées, que de les enterrer sous le pavé des rues. par

PHYSIQUE.

M. Ampère a lu à l’Académie, le 26 août et le 1er septembre, deux Mémoires relatifs à des questions importantes de la théorie de la lumière ; ces questions ont pris naissance dans les recherches d’un membre de cette Académie, qu’une mort prématurée a enlevé aux sciences avant qu’il ait pu achever son travail.

Dans son premier Mémoire, M. Ampère détermine directement la surface de l’onde lumineuse, dans les cristaux où la vitesse de la lumière est différente suivant les trois droites rectangulaires entre elles que l’on a appelées les trois axes de la surface d’élasticité. En partant de l’équation commune à tous les points tangents, M. Fresnel avait déduit celle de la surface de l’onde lumineuse, en supposant que cette équation ne passe pas le quatrième degré.

Le second Mémoire de M. Ampère, contient la démonstration d’un théorème que M. Fresnel avait seulement énoncé, en se bornant à montrer que ce théorême conduit à l’équation qu’il avait donnée pour l’onde lumineuse. M. Ampère suit une marche toute différente ; il déduit le théorème de M. Fresnel de l’équation précédente qu’il a démontrée directement, dans son premier Mémoire. On doit considérer