J’ai insisté dans ma première lecture sur toutes les conséquences classiques qui résultent chez le crocodile de l’étendue de son plafond palatin, de la grandeur et de la réunion sur la ligne médiane des dernières pièces osseuses, dites les hérisséaux, de la longueur excessive du canal nasal, et de la situation singulière des arrière-narines ouvertes près et au-dessous même du basilaire. Tant de différences forment un groupe de faits qui isolent à bon droit le crocodile, non pas seuleinent del quelques reptiles, mais de tous les êtres de la création. Et en effet, que de conséquences découlent d’arrangements aussi extraordinaires ? Les muscles ptérigoïdiens, auxquels les os hérisséaux procurent un bord si étendu et des points d’attache si multipliés, deviennent, appliqués au mouvement des maxillaires, d’une puissance excessive. Trop considérables pour être logés par dessous le crâne, ils en occupent la par-