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est une partie de la voûte crânienne, et vers d est un trou[1] qui paraît ouvert, mais qui est fermé par un bord non visible dans le dessin, à cause du raccourci de la pièce ; ce trou ouvre extérieurement dans un autre de même dimension creusé dans les parois du pariétal et intérieurement dans la grande caisse auditive. Ainsi cette caisse au moyen de ce trou d prolonge son état celluleux et ses communications dans le pariétal, où cela finit en cul-de-sac.

J’aurais ici à compléter cette description, en traitant de la face opposée, ou de la voûte crânienne, dont les flancs élargis contiennent la caisse du limaçon et les canaux semi-circulaires. Mais je renvoie ce point à l’article suivant, pouvant pour le montrer et me faire comprendre, m’aider de figures

2o  Objets des fig. 22 et 23, représentés d’après le gavial
(crocodilus gangeticus).

La première des deux figures, no 22, a été dessinée sous le même aspect que la pièce no 16 ; par conséquent même position respective des parties composantes et mêmes lettre : pour la désignation des parties analogues : on a de même laissé, sous le couvert de la lame, ou moitié, Y, du pariétal, la portion de droite. Cependant ces figures ayant à représenter d semblables sujets et dans de mêmes circonstances, montrent d’assez grandes différences. Ceci tient à une disposition d’en semble, chacune spéciale aux crânes des deux espèces, dis-

  1. Je ne cite qu’une ouverture : il y en a une autre symétrique à droit mais que cache la moitié conservée du pariétal. La même chose doit s’entendre ainsi pour les parties recouvertes de l’interpariétal. Voilà pourquoi j’ai parlé des deux ailes k, k : au surplus, ces ailes sont toutes deux visibles, fig. 22.