Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/223

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simulant un fort bourrelet, accompagne à la région supérieure le contour du bord postérieur du pariétal, en répétant exactement ce même contour. Un trou est laissé entre les deux pièces, de telle façon qu’un stylet qui y est introduit traverse au-dessous du pariétal, et peut sortir dans la fosse jugo-temporale. J’ai fait placer l’indication de ce stylet : voyez a b, fig. 9, où je donne là les faits d’une autre espèce de ce genre ; et je puis les invoquer ici, parce que cette circonstance est reproduite chez tous les crocodiles La partie éclairée supérieurement forme une partie du bourrelet dont je viens de parler.

Enfin je ne dois oublier ni la cavité t, ni le grand trou d, celui qui avec son congénère communique avec les sinus en cul-de-sac du pariétal ; sinus profonds, qui sont en pleine communication avec la caisse auditive.

J’observerai que, pour atteindre et recouvrir avec plus d’efficacité vers le haut la grande étendue de surface appartenant à la pièce K (pièce que nous dirons plus tard être l’inter-pariétal), le pariétal Y, qu’on trouve fort épais au-dessus de l’encéphale, est, quant à sa moitié postérieure, taille en biseau, de façon à fournir tout-à-fait en arrière un bord mince et conchoïde.

J’ai fait exécuter une coupe dans la pièce no 22, l’ayant attaquée vers son flanc, par la droite, en dessous et parallèlement à la grande aile de gauche, et c’en est le produit que je montre no 23. J’ai consacré cette figure à mettre en évidence les entrées du limaçon et des canaux semi-circulaires. J’ajoute et je préviens que ce qui est ici étudié sur le gavial, est un fait général s’étendant à tous les crocodiles.

C’est dans l’épaisseur de l’os que sont établis les canaux