Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/231

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montrée en raccourci, ne laissant guère d’accessible à l’observation, que 1o  une grosse tubérosité rugueuse t, celle par laquelle le pré-rupéal s’engrène avec le ptéréal (Voy. fig. 2), dont le pré-rupéal est précédé ; 2o  une autre entrée v, communiquant avec la grande caisse tympanique au même titre que les entrées d et d, de la pièce contiguë; et 3o  une surface articulaire r rencontrant l’ex-occipital, de manière à laisser entre les deux bords une portion évidée, laquelle devient la fenêtre ovale.

Le sur-occipital Z du C. lucius, fig. 18, répète, aux formes près, le sur-occipital du C. sclerops, fig. 20. Les deux pièces sont représentées sous le même aspect, et y emploient les mêmes lettres ua, bu : a et b, désignent les mêmes parties, voyez plus haut. Ce qu’il faut surtout remarquer dans le sujet du présent article, c’est le peu d’étendue réunie à une extrême précision de forme : les bords ua, bu, forment des sommets nettement tranchés et libres au-dessous du pariétal ; celui-ci s’engrène par une suture lamelleuse avec le sur-occipital sur la courbe ab.

Le pré-rupéal Q est dans notre fig. 18 représenté isolé, mais on a eu le soin de le mettre en présence de la pièce et du bord articulaire du sur-occipital Z. Disposé pour être vu de face et dans le sens de sa longueur, le pré-rupéal montre distinctement ses diverses et principales anfractuosités. Ainsi supérieurement se voit une sorte de grand anneau tro, lequel est ployé et de cette manière formé par deux plans ou deux demi-cercles, inclinés l’un sur l’autre. Le demi-cercle rl se trouve inscrit en même temps qu’il lui arrive de recouvrir profondément une courbe correspondante, qu’on reconnaît pour faire partie de l’énostéal, ce-