Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/249

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habile appareilleur, soit : mais alors, ne venez point dénier toutes les ressources d’un art que vous n’avez pas suffisamment étudié.

Je ne me suis pas écarté autant qu’on le pourrait croire des questions de cet écrit, en me livrant aux réflexions précédentes. Les déterminations philosophiques des organes forment un nouveau sujet d’études et de recherches : j’ai donc le droit de dire à qui ne s’y est pas exercé, qu’il n’est pas compétent pour un jugement, où ne seraient point prises en considération ces vues nouvelles. Ne devant considérer comme existants et réels que les faits qui frappent vos sens, et que vous puissiez saisir avec les yeux du corps, sans doute vous ne concevrez pas l’indépendance théorique des quatre osselets qui forment la pièce complexe, anciennement nommée l’occipital supérieur chez le crocodile : je n’en disconviens pas. Mais c’est une situation que vous vous êtes faite, en restant dans une direction scientifique, qui a eu ses jours de progrès, qui a satisfait à sa destinée, et dont le mouvement imprimé actuellement aux esprits ne peut plus uniquement s’accommoder.

Ayant donné dans le cours de ce Mémoire tous les motifs de ma conviction sur chaque fait en particulier, je devais m’en tenir dans ce dernier Article à invoquer le droit et la valeur des faits philosophiques, pour essayer de reporter plus au loin la borne des connaissances de notre âge.