Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/371

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ce cas ne différera donc pas de celui du no 5 dans lequel la valeur de relative au maximum et au minimum de est donnée par l’équation (4) ; par conséquent si l’on substitue la valeur précédente de \lambda dans la première équation (8), on devra retrouver cette équation (4), laquelle se présenteral ainsi sous une infinité de formes différentes, à cause de l’indétermination de la fonction Ces transformations de l’équation (4) pourront contribuer, dans des problèmes particuliers, à en faire découvrir une intégrale première, ou même une intégrale d’un ordre supérieur.

(10) La quantité étant une fonction donnée de etc., si est une différentielle exacte, sans qu’on soit obligé d’établir aucune relation déterminée entre et l’intégrale définie sera une fonction des quantités etc., etc., relatives à ses deux limites, qui ne contiendra plus aucun signe d’intégration. La variation donnée par la formule (3), devra donc se réduire à sa partie et, pour cela,il faudra que le facteur compris sous le signe soit identiquement nul. Ainsi, la même équation qui détermine la valeur de relative au maximum ou au minimum de lorsque n’est pas une différentielle exacte, doit devenir identique, quand sera une différentielle exacte. Cette remarque est due à Euler qui a ainsi exprimé, le premier, par une équation, la condition nécessaire à l’intégrabilité d’une formule différentielle d’un ordre quelconque. Dans la 21e leçon sur le calcul des fonctions, Lagrange a prouvé, par la considération de séries très-compliquées[1], que non-seulement l’équa-

  1. Page 400. édition de 1806.