Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/686

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peut monter et descendre sans oscillations latérales. De plus, pour être bien certain que le plus petit frottement u’a pas influe sur la quantité d’électricité due à la pression, on laisse subsister la pression pendant quelque temps[1].

Il est très-difficile de déterminer la loi des intensités électriques dues à une même pression et à des vitesses de séparation différentes : les recherches que cette loi exigerait ne peuvent être faites avec l’appareil dont nous nous servons ; mais on trouve facilement la loi des intensités électriques qui résultent de différentes pressions et de vitesses de séparation donnant le maximum d’effet. Supposons donc. que par des expériences préliminaires on ait déterminé les vitesses maxima, et voyons ce qui arrive quand les pressions croissent. Prenons diverses substances, et pressons- les toutes avec le même disque de sureau.

  1. Dans les expériences qui ont pour but de déterminer le rapport entre les densités électriques et les pressions correspondantes, on doit éviter de soumettre à la pression des substances à l’égard desquelles de légères altérations dans les surfaces pressées apporteraient de grandes différences dans les quantités d’électricité développées. Par exemple, le liége et la moelle de sureau ne pourraient convenir, parce que le plus petit changement de température dans l’un de ces deux corps suffit souvent pour modifier considérablement le développement de l’électricité ; il faut prendre des substances telles que la baryte sulfatée et le liége.