de fer, et dans l’autre une dissolution de chlorure de sodium, et réglons l’action de la pile pour que le dégagement des gaz soit à peine sensible. La soude et l’hydrogène. en se rendant dans le tube négatif y opèrent les changements suivants : l’alcali en se combinant avec une portion de l’acide sulfurique, donne naissance à un double sulfate de fer et de soude, tandis que l’hydrogène, en réagissant sur l’oxide à l’instant où il est précipité, détermine sa réduction. Le fer se dépose sur la lame négative, tantôt sous la forme d’une couche composée de très-petits cristaux qui lui donnent un aspect chatoyant, tantôt sous celle d’un métal coulé, quand l’action surtout a été très-lente ; tantôt sous celle de tubercules arrondis, plus ou moins cristallins ; dans le cas où la lame est recouverte de petits cristaux, elle possède la polarité magnétique qui, en raison de la pureté du fer, ne peut être attribuée qu’à la solution de continuité existant entre toutes les particules. Dans l’acier, le carbone interposé entre les molécules s’oppose à la recomposition des deux fluides dégagés pendant l’aimantation. Il paraît que la solution de continuité produit le même effet dans le fer réduit. Le proto-chlorure fournit la plupart du temps un précipité uniforme sur toute la lame, tandis que le proto-sulfate donne naissance assez ordinairement à de petits tubercules qui s’oxident assez rapidement à l’air, tant sont ténues les parties qui les composent ; il arrive souvent que tout le métal disparaît quand on fait sécher la lame : Lorsque l’on veut opérer la réduction de l’oxide de fer avec un ou deux éléments, il faut modifier le procédé ci-dessus. On remplace la lame de platine qui se trouve dans le chlorure de sodium par une lame de zinc, afin que la réaction chimique de
