Parmi les nombreuses applications que l’on a faites du calcul intégral, celle qui a présenté le plus de difficulté est, sans contredit, le calcul de l’attraction d’un ellipsoïde homogène, dans le cas de la nature où la force agit en raison inverse du carré des distances. Lagrange a soumis le premier cette question à l’analyse[1] ; avant lui, Newton, Maclaurin et D’Alembert l’avaient déja traitée par des méthodes synthétiques ; et depuis ces premières recherches, elle a occupé successivement Legendre à plusieurs reprises, Laplace, Lagrange une seconde fois, et MM. Biot, Yvori et Gauss. On connaît assez les résultats auxquels on est parvenu et les considérations diverses dont on a fait usage, pour qu’il soit superflu de les rappeler ici : il me suffira d’expliquer
- ↑ Mémoires de Berlin, années 1773 et 1775.