contact avec du gaz oxygène qui ne l’a pas rendu rutilant. Le volume des deux gaz n’a pas été altéré par leur mélange. Ajoutant ensuite de l’hydrogène et faisant détoner, nous avons pu nous convaincre qu’il ne se produisait point d’acide carbonique, et que l’absorption était dans tous les cas aussi nette que si l’oxygène et l’hydrogène eussent été seuls.
Les résultats suivants complètent l’analyse de ce corps. Dans quatre expériences, faites à la manière ordinaire, nous avons obtenu :
Pour | 0g,100 | éther nitrique, | 74,7 | cm. cb. acide carbonique ou azote à 0° c. et 0,76. |
0 | ,100idem, | 75,5 | ||
0 | ,100idem, | 75,8 | ||
0 | ,100idem, | 75,2 |
ce qui donne dans le rapport précédent 60 cm. cb. gaz carbonique, et 15 cm. cb. azote.
D’un autre côté, nous avons recueilli l’eau formée dans ces combustions. Cette eau, tantôt condensée dans du chlorure de calcium, tantôt recueillie dans des tubes refroidis à -12°c., ne s’est jamais trouvée ni acide, ni alcaline, dans les expériences bien conduites.
0g,100 | éther nitrique ont fourni | 0g,062 | eau ; |
0 | ,100idem. | 0 | ,063id. |
0 | ,100idem. | 0 | ,062id. |
0 | ,100idem. | 0 | ,061id. |