vide pendant plusieurs jours à côté d’une capsule remplie d’acide sulfurique concentré. Ce sel reste constamment sirupeux dans cette circonstance. Du reste, la nouvelle matière qui nous occupe, n’offre aucune des réactions du lactate d’ammoniaque et des lactates en général.
Elle peut enfin se représenter encore par de l’éther carbonique et de l’urée, unis atome à atome.
Cette dernière formule, à laquelle j’ai fait allusion en désignant ce produit sous le nom d’uréthane, se rapporte, comme on le va voir, à une autre substance qui résulte de l’action du gaz ammoniac sur l’éther oxalique.
La densité de la vapeur de l’uréthane, tout en confirmant son analyse, ne jette pourtant aucune lumière sur les deux points de vue qu’on vient d’énoncer, quant à sa composition rationnelle. Voici les nombres obtenus :
Température de la vapeur |
198° |
Excès du poids du ballon plein de vapeur sur le ballon plein d’air |
0gr.,178 |
Capacité du ballon |
191cm. c. |
Air restant à 13° |
17,cm. c.6 |
Baromètre |
0m,770 |
Température de l’air |
16° |
Poids du litre |
4gr.,08 |
Densité de la vapeur |
3,14 |