L’oxamide présente une composition identique, et renferme en effet :
C4 |
153 | 27,6 |
H4 |
25 | 4,5 |
Az2 |
177 | 31,8 |
O2 |
200 | 36,1 |
—— | ——— | |
555 | 100,0 |
On peut donc conclure de ces faits parfaitement certains, que l’ammoniaque forme d’abord un oxalate double d’hydrogène carboné et d’ammoniaque, en perdant la moitié de son hydrogène carboné et toute son eau à l’état d’alcool, ainsi que nous l’avions annoncé.
L’autre moitié de l’hydrogène carboné ne peut former d’alcool qu’en absorbant de l’eau, de sorte que si on emploie un excès d’ammoniaque, comme l’a fait M. Liebig, l’oxygène de l’acide oxalique et une partie de l’hydrogène de l’ammoniaque forment l’eau nécessaire pour l’alcooliser. Fait remarquable, car cette proportion d’eau si peu prévue a lieu en présence de l’eau toute formée et en grand excès.
L’oxaméthane observée dans le temps par M. Boullay et moi est un produit dont l’existence entraînait forcément la théorie des éthers que nous avons donnée. M. Berzelius a proposé récemment, en parlant de nos analyses, une théorie que nous avions indiquée ; mais il a écarté cette combinaison qui ne pouvait se concilier avec les vues qu’il développe. Comme ce composé présente à l’analyse les proportions exactes que nous lui avions assignées, il faut bien le faire en-