a donné que des résultats très-imparfaits. Cependant en distillant l’Éthal deux ou trois fois sur l’acide phosphorique du commerce réduit en poudre, on peut lui enlever une certaine quantité d’eau.
Dans tous les cas, pour se procurer le nouveau carbure d’hydrogène tout à fait pur, il faut recourir à l’acide phosphorique anhydre. Ainsi, en distillant les produits donnés par l’acide phosphorique ordinaire, une ou deux fois, avec de l’acide phosphorique anhydre, on obtient un produit très-pur, dont voici la composition :
0,353 matière ont donné 0,153 eau, et 1,1 acide carbonique, soit :
Carbone |
86,2 |
Hydrogène |
14,2 |
——— | |
100,4 |
ce qui s’accorde avec la formule du gaz oléfiant et du méthylène, ou, pour mieux dire, avec la formule :
C64 |
2448,4 | 85,9 |
H64 |
400,0 | 14,1 |
——— | ——— | |
2848,4 | 100,0 |
d’où résulte, comme nous l’avions prévu, l’existence incontestable d’un carbure d’hydrogène isomérique avec le gaz oléfiant, mais dans un état de condensation bien différent.
En effet, d’après la densité de sa vapeur, on doit le considérer comme étant formé de 16 vol. de carbone et 16 vol. d’hydrogène condensés en un seul. Ainsi, chaque atome