Nous avons essayé de produire l’iodhydrate de cétène ; mais, malgré tous nos soins, il nous a été impossible d’obtenir un produit défini. Pour le faire, nous distillions un mélange d’Éthal, d’iode et de phosphore. La réaction très-vive fournissait souvent une huile, mais souvent aussi un produit qui, en épuisant l’action, prenait la consistance du cérat.
Nous n’avons pas essayé de former d’autres combinaisons. Quoique nous ayons soumis l’Éthal à l’action de l’acide azotique, à celle du chlore, les produits obtenus ne nous ont rien offert d’assez achevé pour en parler ici.
Blanc de baleine. La nature exacte du blanc de baleine, déjà si bien connue par les précieuses observations de M. Chevreul, peut s’exprimer d’une manière assez simple, à l’aide des nombres qu’elles fournissent et de la connaissance du cétène.
M. Chevreul a fait l’analyse du blanc de baleine qu’il a trouvé composé de :
Carbone |
81,6 |
Hydrogène |
12,8 |
Oxygène |
5,6 |
——— | |
100,0 |
Si l’on disait que cette composition se représente par
472 | at. | de carbone |
18058 | 81,2 |
445 | d’hydrogène |
2781 | 12,5 | |
14 | d’oxygène |
1400 | 6,3 | |
——— | ——— | |||
22239 | 100,0 |